Résumé : À l’heure des petits gestes et de la consommation responsable, le commerce de détail a toute sa place dans la transition écologique appelée de ses vœux par le monde social et caritatif. À Bruxelles, de nombreuses politiques publiques promeuvent cette consommation en stimulant, entre autres, la création de commerce au modèle d’affaire circulaire. Dans ce contexte, notre étude se concentre sur le secteur textile de seconde main, tiraillé entre ses itérations anciennes (le domaine caritatif) et nouvelles (au business-model circulaire). Ces commerces ont en commun de promouvoir différentes formes de circularité. Notre objectif est d’analyser les espaces commerciaux de seconde main au prisme du cadre conceptuel de l’esthétique des milieux de vie engagés (Hamarat, 2019) dans les espaces commerciaux de seconde main textile à Bruxelles. A partir des concepts de dispositif et d’esthétique, nous avançons que grâce à une série de dispositifs présents dans les magasins, ces derniers favorisent une consommation plus éthique. Ces commerces sont à la fois des lieux d’échanges marchands et des espaces propices à la sensibilisation et à la mobilisation. C’est à travers un ensemble de dispositifs que les entrepreneurs mobilisent leur clientèle et la fidélisent. Consommer dans ces lieux permet aux consommateurs de mettre en adéquation leurs valeurs et leurs pratiques.
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Pour citer : Spor Ceccaldi, M. (2024). Des esthétiques de l’engagement écologique dans l’économie circulaire ? Le cas des espaces commerciaux de seconde main en Région de Bruxelles-Capitale. Carnets De La Consommation. https://doi.org/10.48748/2612-