Présentation

Positionnement éditorial

Les Carnets de la consommation se proposent comme une revue scientifique de référence,  de haut niveau scientifique témoignant de la pertinence et de la possibilité de pensées croisées sur des pratiques et représentations, des thèmes et des problèmes méthodologiques ayant pour objet la Consommation, son organisation, son développement et ses évolutions.

En conséquence de la structuration disciplinaire de la science, un objet comme la consommation peut être très différemment étudié et peut relever comme objet formel de disciplines variées, chacune en disant autre chose que ce que les autres disciplines en disent. En conséquence de la spécialisation, théorique, conceptuelle et méthodologique, chaque discipline laisse échapper une part de l’objet traité. Ce développement continu des connaissances, au fondement de la spécialisation disciplinaire, risque d’amener à une hyperspécialisation de la recherche – avec pour conséquence le fait que chacun, en son propre domaine de compétence, traite des problèmes techniques sans souci de leurs incidences en d’autres domaines. On assiste finalement au risque d’une « chosification » de l’objet étudié, en oubliant son caractère construit, ainsi que tous liens et solidarités avec d’autres objets proches.

Contre ce risque de ségrégation disciplinaire, les Carnets de la consommation ouvrent un lieu de rencontre, de collaboration et de partage. Chercheurs en sciences de gestion, en sociologie, ethnologie, anthropologie, psychologie, économie mais aussi en géographie, histoire, sémiologie, sciences politiques et sciences juridiques, etc. sont invités à communiquer, mettre en commun leurs travaux. Fort de cet œcuménisme disciplinaire, la revue est ouverte à toute méthodologie: observation, expérimentation, introspection, modélisation et simulation, recherche-intervention, ethnographie visuelle et vidéographie, etc. Les recherches présentées doivent uniquement avoir pour objet de mieux comprendre la consommation et ses phénomènes sans avoir obligatoirement une contribution à la pratique managériale.

La vocation des textes composant chaque numéro des Carnets de la consommation n’est pas nécessairement qu’ils se suivent, constituant alors de simples monologues disciplinaires, mais qu’ils s’inscrivent dans la visée d’un tissage de pensées, appelant au dialogue, interpellant les chercheurs à s’ouvrir à d’autres horizons théoriques que leurs champs d’expertise.

La science ne doit pas être lune, mais soleil ; elle doit être une lumière qui non seulement brille, mais aussi réchauffe !

 Politique éditoriale

Par leur format numérique et gratuit, les Carnets de la consommation revendiquent une autonomie vis-à-vis de contraintes de plus en plus fortes sur le marché de l’édition scientifique. Il s’agit ainsi de faire en sorte que les chercheurs reprennent un certain contrôle sur leurs productions et sur la diffusion et valorisation de leur travail.

Cela passe par la gestion même de la revue, marquant une volonté de développer un fonctionnement le plus participatif possible de sa gouvernance (crowdfounding, projets participatifs…). C’est en cela que nous souhaitons que les Carnets de la Consommation soient une revue dont les auteurs deviennent actifs et libres de la diffusion de leurs œuvres. Faire en sorte que tous les auteurs se sentent acteurs de cette revue et de sa réussite.

Enfin, par leur format numérique et gratuit, les Carnets de la Consommation se libèrent de toute contrainte d’impression et permettent une plus grande extension rédactionnelle des textes. Cette revue offre ainsi un traitement plus rapide des manuscrits soumis et favorise une exposition plus large à différents publics.

Les articles publiés sont sous licence CC BY-NC-ND 4.0. La revue est enregistrée sur le numéro d’e-ISSN 2669-7319.

Rythme de publication

Les articles seront mis en ligne au fil de l’eau suivant l’acceptation et attendant le regroupement dans un numéro dédié. Ces numéros peuvent être :

  • Des numéros varia.
  • Des numéros spéciaux dédiés à des articles issus de présentations à des colloques de différentes disciplines autour de la consommation.
  • Possibilité de numéros spéciaux portés par des rédacteurs en chef d’autres disciplines que les sciences de gestion sur la base d’appel à communication thématique et/ou de journées et colloques disciplinaires (Association Française de Sociologie, Société d’Ethnologie Française etc.)

Directrice de publication : 

Amélie Clauzel, Professeur des Universités, Université Paris Saclay

 

Comité de rédaction

  • Busca Laurent, Maître de Conférences, Université de Montpellier – MRM (Rédacteur en chef)
  • Garcia-Bardidia Renaud, Professeur des Universités, Université de Bourgogne – CREGO (Directeur scientifique de la revue)
  • Lallemand Coralie, Maître de Conférences, Université de Lorraine – CEREFIGE (Secrétaire de rédaction)
  • Nau Jean-Philippe, Maître de Conférences HDR, Université de Lorraine – CEREFIGE
  • Remy Eric, Professeur des Universités, Université de Perpignant Via Domitia – MRM
  • Roux Dominique, Professeur des Universités, Université de Reims – REGARDS

 

Un conseil scientifique pluridisciplinaire et international

  • Eric ARNOULD, Aalto Business School
  • Søren ASKEGAARD, University of Southern Denmark
  • Marie-Emmanuelle CHESSEL, C.S.O. Centre de Sociologie des Organisations, Sciences Po Paris
  • Bernard COVA, Kedge Business School
  • Jean-Claude DAUMAS, Institut universitaire de France, Université de Franche-Comté
  • Alain DECROP, Université de Namur
  • Dominique DESJEUX, Professor Emérite, Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité University
  • Sophie DUBUISSON-QUELLIER, C.S.O. Centre de Sociologie des Organisations, Sciences Po Paris
  • Marc FILSER, Université de Bourgogne
  • Christian GHASARIAN, Université de Neuchâtel
  • Julien CAYLA, Nanyang Business School, Singapour et Kedge Business School
  • Gilles MARION, EM Lyon
  • Anne MONJARET, EHESS
  • Lisa PEÑALOZA, Kedge Business School
  • Jonas ROKKA, EM Lyon
  • Olivier SIROST, Université de Rouen

 

Un comité de lecture pluriel

  • Olivier BADOT, ESCP Europe
  • Cristina BADULESCU, Université Bordeaux Montaigne
  • Isabelle BARTH, Université de Strasbourg
  • Amina BEJI-BECHEUR, Université Gustave Eiffel
  • Christophe BENAVENT, Université Paris Dauphine
  • Ahmed BENMECHEDDAL, Université de Lille
  • Sarah BENMOYAL-BOUZAGLO, Université Paris Cité
  • Yohan BERNARD, Université de Bourgogne
  • Laurent BERTRANDIAS, Toulouse Business School
  • Anthony BEUDAERT, Université Toulouse Jean-Jaurès
  • François BOBRIE, Université de Limoges
  • Stéphane BORRAZ, Neoma Business School
  • Patrick BOUCHET, Université de Bourgogne
  • Julien BOUILLÉ, Université Rennes 2
  • Dominique BOURGEON-RENAULT, Université de Bourgogne
  • Joël BREE, Université de Caen, ESSCA
  • Marine CAMBEFORT, Université de Strasbourg
  • Vincent CHABAULT, Université Gustave Eiffel
  • Baptiste CLERET, Université de Rennes
  • Isabelle COLIN-LACHAUD, Université de Lille
  • Loïc COMINO, Université de Lorraine
  • Véronique COVA, Aix-Marseille Université
  • Alain DECROP, Université de Namur
  • Delphine DION, ESSEC Business School
  • Denis GUIOT, Université Paris Dauphine
  • Margot DYEN, Université Savoie-Mont-Blanc
  • Pascale EZAN, Université du Havre
  • Roxanne FAVIER, Université Savoie-Mont-Blanc
  • Marie-Hélène FOSSE-GOMEZ, Université de Lille
  • Jean-Philippe GALAN, Université Bordeaux Montaigne
  • Anthony GALLUZZO, Université de Saint-Etienne
  • Isabelle GARABUAU-MOUSSAOUI, EDF R&D
  • Jean-Luc GIANNELLONI, Université Grenoble-Alpes
  • Hélène GORGE, Université de Lille
  • Damien HALLEGATTE, Université du Québec à Chicoutimi
  • Maud HERBERT, Université de Lille
  • Félix JELEN, Université de Rouen
  • Dominique KREZIAK, Université Savoie-Mont-Blanc
  • Renaud LUNARDO, Kedge Business School
  • Ziad MALAS, Université Toulouse Paul Sabatier
  • Nathalie MAUMON, Université Toulouse Paul Sabatier
  • Cécile McLAUGHLIN, Université de Limoges
  • Rémi MENCARELLI, Université Savoie-Mont-Blanc
  • Aurélie MICHAUD-TREVINAL, Université La Rochelle
  • Philippe MOATI, Université Paris Cité
  • Louis-César NDIONE, Université de Reims Champagne-Ardennes
  • Nil ÖZÇAGLAR-TOULOUSE, Université de Lille
  • Fabien PECOT, Toulouse Business School
  • Anissa POMIÈS, EM Lyon Business School
  • Sophie RIEUNIER, Université Gustave Eiffel
  • Angélique RODHAIN, Université de Montpellier
  • Virginie SILHOUETTE-DERCOURT, Université Paris Nord
  • Lionel SITZ, EM Lyon Business School
  • Romain SOHIER, EM Normandie Business School
  • Thomas STENGER, Université de Poitiers
  • Pierre VOLLE, Université Paris Dauphine
  • Sondes ZOUAGHI, Université de Rouen